Une douzaine de laboratoires d'idées africains et espagnols réfléchissent à Casa África aux enjeux socio-économiques du continent

La collaboration entre les laboratoires d'idées en vue d'obtenir des résultats tangibles sur le terrain, de rechercher des fonds pour rendre les recherches possibles et d'identifier les thèmes d'intérêt autour desquels des équipes pourront être créées, sont trois des préoccupations partagées par les experts qui se sont réunis aujourd'hui à Casa África, à l'occasion de la rencontre intitulée « Dialogue entre think tanks sur l'Afrique subsaharienne ». L'énergie et les infrastructures, l'autonomisation des femmes, l'industrialisation, la résolution locale des conflits, la démographie et l'emploi des jeunes sont quelques-uns des thèmes à débattre, dans la perspective du Programme de développement durable à l'horizon 2030 et 2065 et des objectifs de développement durable. La croissance inclusive, la participation citoyenne et le développement éthique, vert et durable sont des mantras autour desquels les experts travaillent. 

ACCORD (Afrique du Sud), IPAR (Sénégal), IESE (Mozambique), EDRI (Éthiopie) et CIRES (Côte d'Ivoire) sont les acronymes de cinq laboratoires d'idées qui ont participer au rendez-vous, aux côtés des représentants panafricains et de la diaspora África2.0, le Real Instituto Elcano, Institut Espagnol d'Études Stratégiques, le Groupe d'études africaines de l'Université autonome de Madrid, le Centre d'études africaines et interculturelles de l'Université de Barcelona et l'Université de Las Palmas de Gran Canaria. Ricardo López Aranda, directeur du bureau des analyses et des prévisions du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération (MAEC) ; Pablo Martín Carbajal, directeur général des relations économiques avec l'Afrique du gouvernement autonome des Canaries, et Luis Padrón López, directeur général de Casa África, ont participé à l'inauguration de la rencontre.