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Casa África a accueilli hier la Réunion internationale sur la diplomatie préventive en Afrique subsaharienne. La rencontre a été inaugurée par Soraya Sáenz de Santamaría, vice-présidente du gouvernement ; Catherine Samba Panza, ex-présidente de la République centrafricaine ; Pedro Ortega, conseiller délégué à l’Économie, à l’Industrie, au Commerce et au Savoir-Faire du gouvernement autonome des Canaries ; Augusto Hidalgo, maire de Las Palmas de Gran Canaria, et Luis Padrón, directeur général de Casa África.
Comme l’a expliqué la vice-présidente du gouvernement lors de sa première intervention, la diplomatie préventive est l’ensemble des mécanismes et des instruments visant à éviter que les zones de tension ne dégénèrent en conflits ouverts, avec d’incalculables coûts humains et matériels et des ruptures sociales qui mettent des années à cicatriser. La prévention des conflits englobe un très large spectre d'actions, allant de la diplomatie classique à des politiques de développement, en passant par la prévention de l'extrémisme ou les politiques visant à promouvoir l’égalité des sexes.
La réunion à Casa África a accueilli des personnalité politiques importantes du continent africain telles que Catherine Samba Panza, dont le rôle a été essentiel dans la transition politique de son pays, ou encore la journaliste et Prix Príncipe de Asturias pour l’entente, Caddy Adzuba.
Ont également participé de hauts fonctionnaires des Nations Unies et de l’Union européenne, ainsi que des personnalités importantes du multilatérisme africain, en représentation des organisations régionales suivantes : La Communauté économique des États de l'Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Autorité intergouvernementale pour le développement en Afrique de l’Est (IGAD), le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) et G5-Sahel. Mentionnons également la contribution aux débats de l'ex-vice-présidente du gouvernement et de l’actuelle présidente de la Fondation Mujeres por África (Des femmes pour l'Afrique), María Teresa Fernández de la Vega.
Discours de clôture et conclusions d’Ildefonso Castro, secrétaire d'État aux Affaires étrangères :