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L’égalité des sexes n’est pas une priorité du développement innovant pour les pays africains ; en fait, son importance est reconnue depuis longtemps, depuis que l'Union africaine et son prédécesseur, l'Organisation de l'unité africaine, ont pris l'initiative de défendre les droits des femmes et des filles il y a plusieurs décennies. Certains des jalons qui le prouvent sont :
Cependant, malgré la reconnaissance générale des droits des femmes et des avantages qu'un accès équitable aux ressources et aux opportunités pour les femmes et les hommes apporterait à la société dans son ensemble, des inégalités persistent.
Aux niveaux régional et national, il est de plus en plus reconnu que l’atteinte par les femmes africaines d’un plus haut degré de bien-être économique et social profite à toute la société, mais malgré la prise de conscience croissante, l'élimination des inégalités qui affectent les femmes n'a pas eu lieu au même rythme.
Dans toute la région africaine, ces inégalités se traduisent par l'accès aux atouts économiques, la participation au marché du travail, les opportunités commerciales et la jouissance des ressources naturelles, ainsi que de l'environnement et de ses avantages.
Les calculs effectués sur la base des indices de genre du PNUD indiquent que l'inégalité de genre est notable dans presque tous les pays africains ; les disparités entre les sexes ont eu un impact sur le développement humain des femmes inférieur à celui des hommes. En moyenne, les femmes africaines ne représentent que 87% du niveau de développement humain des hommes.
En Afrique, l'écart entre les sexes est la raison pour laquelle les femmes, qui représentent plus de la moitié de la population du continent, sont marginalisées socialement, économiquement et politiquement, selon le Rapport sur le développement humain en Afrique 2016, intitulé "Accélérer le développement économique", égalité des sexes et autonomisation des femmes en Afrique "; Il déclare qu'en 2014, l'Afrique subsaharienne a perdu environ 95 000 millions de dollars, soit 6% de son PIB, en raison de l'inégalité des sexes dans le monde du travail.
En réduisant l’écart entre les sexes, non seulement il permettrait d’atteindre un développement économique considérable sur le continent africain, mais il contribuerait également de manière significative à la réalisation des objectifs de développement nationaux et internationaux. En veillant à ce que les femmes bénéficient des mêmes opportunités économiques, sociales et politiques que les hommes, et en passant de l'égalité juridique à l'égalité réelle, les gouvernements veilleront à ce que leurs progrès dans les domaines de la croissance économique et du développement humain soient pleinement inclusifs et durables à long terme.
Aux Îles Canaries, par le biais de Casa África, du Parlement des îles Canaries et du gouvernement des Îles Canaries, de nombreuses initiatives ont été encouragées, promues et créées, dans lesquelles la femme africaine joue un rôle moteur. De même, différentes fondations privées ont lancé des programmes spécifiques pour l'autonomisation des femmes sur le continent africain.
Casa África et la Women for Africa Foundation ont signé un accord de collaboration indéfinie depuis 2015, aux termes duquel les deux entités travaillent ensemble pour faire progresser et rendre visibles les femmes du continent. Casa África défend que les femmes soient la "garantie de la paix" et insiste sur la nécessité de faire des femmes africaines le centre de l'activité commune programmée par les deux institutions, la volonté de l'institution étant de placer les femmes dans une société de choix, lieu central de sa stratégie et de son activité.
Parmi les différentes actions prévues dans l’accord susmentionné, on citera des conférences, des événements, des congrès, des cours et d’autres événements auxquels les peuples et les valeurs africaines seront présents ou visibles, en accordant une attention particulière à ceux qui encouragent la participation et la reconnaissance des femmes africaines, favorisant ainsi les actions en faveur de l’éducation, de la santé, du développement économique et de l’autonomisation, qui contribuent à la promotion et au bien-être des femmes africaines.
D'autre part, le Cabildo de Fuerteventura dirige le projet intitulé AFRIMAC "PROJET D'ÉCHANGE COMMERCIAL EN MATIÈRE D’HAUTE D'IMPACT ÉCONOMIQUE ET ENVIRONNEMENTAL ENTRE LES ÎLES CANARIES ET L'AFRIQUE OCCIDENTALE", financé par le Programme opérationnel de coopération territoriale Interreg V-MAC 2014-2020. AFRIMAC cherche à promouvoir l’internationalisation des entreprises appartenant á la région de coopération dans les secteurs d’haute valeur ajoutée. De manière transversale, l'objectif est d'améliorer le potentiel compétitif et l'esprit d'entreprise dans le secteur productif dans la région de coopération. Ainsi, un projet pilote pour la dynamisation des femmes dans le monde des affaires est mis en place entre autres actions.
Dans le cadre de ces initiatives, la "I Rencontre de femmes entrepreneurs de la CEDEAO" est conçue dans le but de consolider ces réseaux et de donner un nouvel élan au renforcement des liens de collaboration entre les îles Canaries et le continent africain.
Organisation
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Sponsors
Objectifs
Participants
Des représentants d'associations professionnelles en Afrique et en Espagne, ainsi que des organisations internationales compétentes en matière d'autonomisation et de développement des femmes, en particulier dans le secteur des entreprises.
Structure
Programme