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284 Mëndzanga-mëndzanga

Genre I classes nominales 1 / 2 (m /bë)

Identifications proposées: Rauvolfia vomitoria, Apocynacées (HNY, PJC, LM, WS).

Description locale: petit arbre avec beaucoup de branches. Il a des petites fleurs claires et produit des petits fruits [baies] d’une couleur comme celles des feuilles de manioc lorsqu’ils sont verts, et d’une couleur rouge lorsqu’ils sont mûrs. Les oiseaux aiment manger ces fruits. Cet arbre dégage un suc gluant très abondant, blanc et très amer. Son écorce, ses fruits et ses feuilles sont aussi amères. Son tronc lisse, sans épines ni rugosités, est d’une couleur claire. Ses feuilles ne sont pas très grandes.

Anë man ele, abëlë abui minteem. Awum ban bibuma bintoa nyol anë kpëm...; eyòn bimana nen, eyòn biwolobo ya, eyòn te bingavie... ; bikob bie tò bibumabie tò mekie moe mënë ayol abui mbe dzam...! Nkuk woe onë nkon nkon...

Technologie: son bois est interdit au chauffage chez les familles avec des petits enfants car la fumée de ce bois est censée provoquer le paludisme accompagné de crises convulsives (koe ebëm)

Utilisation thérapeutique: chez les Evuzok cette plante est très utilisée pour traiter les affections hépatiques et spléniques qu’on désigne d’une façon générale par le terme de tsid. Pour soigner la grosse rate chez les nouveau-nés ou enfants en bas âge (ebëm) on masse le corps du malade avec ses feuilles ramollies au feu, on fait des instillations oculaires avec une macération froide des raclures de ses racines ou on donne à boire une macération des sciures de son écorce. En cas de cirrhose (esëg), de grosse rate paludiènne (tsid mëki) ou de la rate infantile appelée ebëm emina on fait aussi des massages avec les feuilles ramollies au feu. Ce même remède est aussi administré à l’enfant atteint des maladies qui portent le nom de fulu-de-la-poitrine. Par ailleurs, une infusion d’écorces ou d’une raclure de la racine avec du jus de canne à sucre est une purge très violente utilisée pour éliminer les petits vers du ventre (minsòń mi abum). Pour traiter la hernie étranglée, on boit une macération de ses écorces: on met dans une calebasse une décoction d’écorces que l’on boit en plusieurs jours pour traiter les douleurs des colites. En cas de morsure de serpent ou araignée, on avive la plaie sur laquelle on étend une pâte des racines de cet arbre, puis on boit un peu du jus de racines pressés. On étend sur les morsures de serpent une raclure de son écorce. Une infusion dans l’eau de la pulpe de sa racine est un traitement de la lèpre. La décoction de ses écorces avec du jus de citron est administrée sous forme de potion pour calmer la toux. La macération et la décoction des écorces de cet arbre donnent un liquide très amer. En raison de cette amertume cet arbre est considéré de la même famille que l’arbre ekug [177]. Il faut administrer une potion réduite, car une potion abondante rendrait le malade comme fou (asòg). On mange ses fruits crus pour soigner le paludisme (tsid mëki). Ces fruits sont utilisés comme succédané de la quinine.

Utilisation rituelle: dans le cadre du rite edu osoe, un ngëńgań evuzok utilise cette plante pour découvrir l’odeur de son malade et savoir ainsi si celui-ci est un sorcier ou non.

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