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027-028 Akaba

Genre III: classes nominales 5 et 6 (a / më)

Lombò, bourgeons d'akaba.

Identifications proposées: Xanthosoma mafaffa, Aracées (PLT); Xanthosoma (TSa)

Origine: plante introduite.

Localisation: on la cultive dans les champs.

Culture: on la cultive de deux façons, soit suivant la méthode de bouturage par tronçons de tiges, soit en replantant des petits tubercules. On peut les planter pendant toute l'année dans le même champ où on plante le manioc et les bananiers, mais dans l'endroit où la terre est plus meuble. Pour le bouturage on choisit les petites tiges qui poussent à côte du tubercule. Il faut que le trou ne soit pas très profond.

Récolte: toute l’année.

Consommation: les tubercules on les mange cuits à l'eau et grillés au feu. Il faut les bouillir avec peu d'eau et en mettant au fond de la marmite une assiette afin d'empêcher qu'ils ne se collent. Les bourgeons sont coupés en petits morceaux pour les faire bouillir avec des graines de courge. On les prépare également avec une sauce d'arachides. Les jeunes feuilles provoquent des démangeaisons au cou si on ne les laisse pas cuire très longtemps. C'est à cause de cette particularité que la femme ne peut pas en manger pendant la période où elle allaite son enfant.

Utilisation thérapeutique: d'après COUSTEIX, la pulpe de son tubercule (variété claire, cf. ibid.) est très utilisée en cas de jaunisse: le guérisseur racle la pulpe, la laisse macérer dans de l'eau, filtre, ajoute du sel gemme au liquide qui a filtré et fait boire un verre tous les deux ou trois jours de cette préparation qui provoque une violente diarrhée, et des vomissements.

Indications taxinomiques: on en distingue deux variétés, l'akaba lavin, “akaba obscur”, plus dur que la variété suivante, très apprécie par ses jeunes feuilles (lòmbò) qui sont comestibles ainsi que par le fait que ses tubercules se maintiennent très longtemps sous-terre; et l'akaba lafum, “akaba clair”, moins dur, moins apprecié car ses feuilles ne sont pas comestibles et les tubercules pourrissent plus rapidement sous-terre, bien qu'ils poussent plus vite que les autres. Par ses ressemblances, l'atu est considéré comme le frère de l'akaba.

Littérature orale: proverbes: “L'akaba n'arrose pas sa tige mais celle du voisin” (la charité mal ordonnée commence par autrui). En effet, la large feuille s'étalant obliquement au sommet de la plante verse la rosée ou l'eau de pluie sur la tige de la plante voisine. “Deux akaba à diviser par deux ne font pas un partage difficile”. D'après TSALA qui commente ce proverbe, Ebode Mala et son frère Ona Nkoa étant encore enfants, avaient reçu deux tubercules d'akaba d'égale grosseur. Le premier mangea vite sa part et demanda ensuite à son frère de lui couper un morceau du sien. Mais il refusa par cette phrase devenue proverbiale.

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