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334 Nkog

Nkog, canne à sucre mbun nkog: nom de la fleur:

Identifications proposées: Saccharum officinarum, Graminées (TSb, HK, PLT)

Consommation: on suce la canne à sucre pour calmer la soif mais on la considère comme des “amuse-gueule”. Elle entra dans la catégorie des nourritures douces (ezëzëg) réservées aux femmes et aux enfants.

Utilisation thérapeutique: on administre le jus de la canne à sucre pour calmer la toux et les vomissements d’un nouveau-né. On mélange la sève de la liane “des vers” avec celles de la canne à sucre pour traiter les vers intestinaux chez les adultes. En cas de cirrhose (eség) on mélange les sciures de l’arbre mfol [294] avec le jus de la canne à sucre et on l’administre sous forme de potion. Une potion analogue mais avec les sciures de l’arbre atondo [085] est administrée pour soigner la jaunisse (zoń). Le jus qu’on extrait en broyant les écorces de nsangomo [344] et de la canne à sucre sert à calmer les palpitations. Le délire fébrile (odag) chez les enfants est calmé en appliquant à l’aide d’un balai ou d’une spatule sur le corps du malade des compresses d’une macération préparée soit avec les feuilles de la canne à sucre seules soit ensemble avec l’herbe obòl-si [365]

Utilisation rituelle: les feuilles tranchantes de la canne à sucre sont censées être utilisées par les sorciers comme des armes pour blesser l’evu des adversaires. Ces feuilles ne sont jamais utilisées dans les rites eva mëtiè ou esie.

Indications taxinomiques: on distingue plusieurs variétés de canne à sucre qu’on nomme par leur nom propre accompagné de celui de nkog: mbinda nkog, eson ekog, mvondo nkog, misabege nkog, ondomo kos nkog, sala nkog, ngiae nkog, mvindi ya avin nkog, nkembe nkog, zòg nkòg...

Littérature orale: proverbes: “celui qui refuse d’aller couper des cannes à sucre prétexte, dans la matinée, la fraîcheur et la rosée et, en plein jour, la chaleur et les démangeaisons” (l’homme peu serviable trouve toujours des prétextes); “Les déterreurs des graines ne déterrent pas de boutures de canne à sucre mais des jeunes pousses de maïs” (on ne s’attaque pas à un plus fort que soi). “Les hommes de passage ne reconnaissent pas les cannes à sucre du fumier” (on est facilement dupe dans un milieu étranger) : les cannes à sucre du fumier grandissent vite, ont bel aspect, mais sont peu sucrées, ceci n’empêche pas que les étrangers les mangent; “Une femme niaise, tandis que la fête dégénère, reste plantée niaisement une grande canne à sucre sur l’épaule (il faut prendre ses dispositions dès les premières manifestations du danger): d’après TSALA, autrefois on ne se rendait à une fête qu’avec des armes, car souvent la fête pouvait devenir une bataille. La femme qui n’a compris que le ton de la fête a changé reste avec la canne à sucre qu’on lui a donné pour se rafraîchir; “La canne à sucre tordue n’entre pas dans le “fagot” (le mauvais compagnon n’est pas accepté en société; “Je ne mange pas de cannes à sucre” (rien ne m’empêche de comprendre) : le broiement des cannes peut empêcher d’entendre.

Le sucre importé est appelé nkog ntańan, littéralement “la canne à sucre des Blancs”.

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