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211 Etoe
Genre IV, classes nominales 7/8 (e /bi)
Identifications proposées: Conopharyngia crasa, Apocynacées (HNY, TSb); Conopharyngia longiflora (PJC)
Localisation : cet arbre pousse dans la grande forêt
Description locale : petit arbre ayant ses fruits d’une couleur claire, accolés par deux formant des petites grappes (ezanda dzie ebëlë bibuma bibè...), très difficiles à tomber. Ses feuilles sont grandes. La sève d’une couleur claire et gluante de cet arbre est appelée par les Evuzok ndoan mendib (l’eau en feu) que sur le plan médical on compare avec la teinture d’iode.
Consommation: les animaux aiment manger ses fruits
Utilisation thérapeutique: la décoction de neuf feuilles non percées est administrée sous forme de potion et de lavement pour traiter la maladie du ver nyo (inflammation du testicule). Ses feuilles, seules ou mélangées avec celles d’ekòn zòg [175], chauffées dans un paquet en feuilles de bananier, sont appliquées sur le dos pour calmer la douleur. Ses racines macérées dans l’eau, donnent un liquide à instiller dans les narines contre le mal de tête. On l’emploie pour traiter l’éléphantiasis du pied. Sa sève sert au pansement des blessures. Les raclures de l’intérieur de la peau du fruit son utilisées dans un traitement pour soigner la cirrhose.
Utilisation rituelle: ses feuilles sont utilisées pour envelopper l’enfant mort-né lors de son enterrement dans le rite nlodo zen.
Valeur symbolique: Interprétation à base substantielle: ses gros fruits composés de deux boules accolées sont métaphoriquement mis en rapport avec les testicules.
Littérature orale : proverbe: “l’antilope okpeń a séché sur pattes en attendant le fruit de l’arbuste etoe” (on perd souvent son temps à attendre l’impossible car, en effet, les fruits de cet arbre sont très difficiles à tomber).